La peur des chiens

La peur ou la phobie des chiens est un mal connu. Ci-dessous, découvrez les témoignages de personnes ayant accepté de tenter de vaincre cette peur. Il est naturel de craindre un animal sauvage, mais est-il réellement nécessaire de voir ses projets personnels péjorés par une phobie? Grâce à i-dog, apprenez à gérer ce stress et retrouvez votre liberté! Rien n'est insurmontable, et dans ce chemin, je vous accompagnerai.

Témoignage de Catherine

Depuis toujours, j’ai eu peur des chiens. Cette peur fut une réelle phobie, pas une simple méfiance vis-à-vis de la « gent canine ». Une phobie qui emprisonne, qui noue l’estomac. Cette peur est quotidienne et souvent incomprise. En effet, des chiens il y en a partout et rares sont les propriétaires qui se rendent vraiment compte du ressenti des personnes qui craignent les chiens. Ils ont parfois de la peine à comprendre que l’on puisse avoir peur de leur chien, même s’ils nous certifient «qu’il n’est pas méchant… »

Je disais que cette phobie noue l’estomac, car aimant la randonnée et la course dans la nature, je pratiquais ces activités avec une crainte constante : celle de rencontrer un chien. Au fil du temps et des rencontres paniques avec des chiens, cette peur a grandi ; ce qui m’a amené à abandonner la forêt comme lieu de jogging et à faire des détours pour éviter les chalets d’alpage en montagne.

Tous ses stratagèmes, ce stress, ont commencé à m’être insupportable ; je voulais vraiment en finir avec cette phobie. Cependant, ceux qui ont également peur des chiens, conviendront qu’il ne suffit pas de décider de ne plus avoir peur et d’y être motivé pour que le problème se résolve.

Ma rencontre avec Ines Mettler

C’est grâce à une collègue « cynophile » à qui j’ai parlé de ma peur, que j’ai rencontré Ines Mettler. Je tiens à remercier infiniment cette charmante collègue pour avoir pris ma phobie au sérieux, et m’avoir indiqué LA personne qui pourrait m’aider.

En effet, j’ai découvert en Ines Mettler une personne disponible, patiente, à l’écoute, qui aime son métier. C’est grâce à elle et avec elle que j’ai débuté mon chemin vers les chiens.

Etapes du chemin, première rencontre

La première rencontre avec Leila et Fly, les deux chiens d’Ines, se fit avec douceur et à mon rythme. A mon arrivée à Vuisternens-en-Ogoz., au terrain d’entraînement, nous sommes tout d’abord restées à l’extérieur du grand parc, afin d’observer à distance les chiens qui jouaient et se défoulaient à l’intérieur. Ce fut impressionnant, car les chiens aboyaient fort, courraient vite, grognaient… Bref, tout ce qui me faisait paniquer. Ce fut aussi l’occasion d’apprendre énormément d’informations au sujet des chiens, de leur comportement, de leur façon de communiquer et surtout des attitudes à adopter en présence d’un chien. Ceci m’a permis de me défaire de quelques préjugés sur les chiens.

Nous avons poßursuivi par un premier contact rapproché avec un chien. En effet, pendant qu’Inès tenait le museau de Leila (un magnifique berger belge), j’ai commencé par découvrir son anatomie par des caresses. Gentiment, à mesure que je prenais de l’assurance, elle lâcha son museau puis la détacha. Leila est une chienne de thérapie merveilleuse, douce et tellement patiente !

Le premier pas accompli, j’étais enthousiaste à poursuivre le chemin en prenant conscience que l’on peut s’attacher à un chien.

Deuxième rencontre

La confiance commençant à s’établir entre moi et mes nouveaux « copains à quatre pattes », nous avons décidé de me mettre dans des situations qui m’impressionnaient toujours.

Donner une récompense dans ma main.

Jouer avec le chien : lui lancer un jouet, le reprendre dans sa gueule, le garder, le relancer.
être assise ou couchée lorsque le chien court vers moi.

rester stoïque lorsque le chien aboie ou grogne. (Par exemple, lorsqu’il nous averti d’une présence extérieure)

Tous ces exercices ne sont pas allés de soi. Il m’a fallu beaucoup de motivation, de confiance et surtout d’un encadrement très professionnel pour y parvenir.

Suite des opérations : rencontre avec d’autres chiens

Nouveau défi de taille : être en présence de plusieurs chiens que je ne connais pas.

Pour entrer en contact avec d’autres chiens, j’ai eu la possibilité de participer aux cours de dressage donnés par Inès Mettler le dimanche matin au terrain de Vuisternens-en-Ogoz. Ces matinées furent aussi éprouvantes que bénéfiques. En effet, les premiers pas sur un terrain peuplé par une dizaine de chiens ne fût pas une chose facile… Mais ces moments me furent réellement bénéfiques car ils me permirent de me familiariser avec d’autres chiens, tout en constatant,avec bonheur, que rien de fâcheux ne m’arriva.

Conclusion

J’ai parcouru plus de chemin vers les chiens en 2 mois avec et grâce à Inès Mettler qu’en 24 ans…

Alors, mille Mercis !

Vers le haut

Témoignage d'Olivier

Cela doit bien faire 20 ans que je rêve de faire le pèlerinage de Compostelle et aujourd’hui le moment est enfin venu. Le feu est vert du côté familial, du côté du travail et du côté de la santé (je croise les doigts), Une seule ombre: les chiens!

Alors que les gens marchent de ferme en ferme, de village en village, mais je vais de bouvier en berger, de cocker en boxer. A des centaines de mètres je « sais » qu’une maison est défendue par un chien. Je le sens, je le devine avant de le voir. Mes poils se hérissent et j’envisage mille détours pour éviter l’obstacle. Une crainte qui m’épuise.

Le maximum a été atteint alors que je marchais entre Romont et Moudon dans une belle journée de janvier. Une étape courte, 15 km. A l’arrivée pourtant j’ai voulu jeter l’éponge. La tension était telle qu’elle avait tout effacé, le soleil, le paysage, les gens, tout. Je remettais en question mon projet, je ne serai jamais capable de revivre une telle épreuve.

J’ai toujours eu peur des chiens, mais là, ça devenait de la phobie.

Pour essayer de comprendre je me suis promené sur le net, j’ai surfé sur quelques sites avant de tomber sur un témoignage étonnant, celui d’une femme qui avait apprivoisé sa peur des chiens grâce à Inès Mettler. Ca tombait bien, Ines habite ma région. Je l’ai appelé d’un quai de gare et à mon grand étonnement, elle m’a proposé une rencontre dans les jours qui ont suivi. Je n’ai pas hésité.

Le premier rendez-vous a eu lieu chez elle à Vuisternens. Au menu, de la théorie: des dizaines de photos, des chiens dans toutes les postures. Certains jouent d’autres grognent. Pour la première fois je prends conscience de la variété de ces attitudes. Pour moi un aboiement se résumait à un cri agressif.

La leçon se termine par la rencontre avec ses deux chiens. Ca se passe bien, à mon grand étonnement.

La deuxième « séance » (j’ai vraiment l’impression de vivre une thérapie) est plus étonnante. Je retrouve Inès dans un parc clôturé. C’est là qu’elle donne ses cours tous les dimanches matins. Elle y est d’ailleurs avec 8 chiens et autant de maîtres(-ses). Pour moi c’est le jour de la pratique. Grâce à la bienveillance des personnes présentes, je multiplie les exercices pratiques: entrer seul dans l’enclos, aller à la rencontre d’un puis de plusieurs chiens. Des petits puis des gros. Avoir un bâton à la main, m’asseoir et même me mettre à plat ventre au milieux de mes « ennemis ». Rien ne m’a été épargné!  Mais j’avais choisi de faire confiance.

Troisième épreuve, la plus drôle, participer à un « mobility » et même guider Fly, un magnifique setter roux, sur les 15 obstacles du parcours. Le tout bien sûr dans un environnement totalement canin, avec des chiens devant, derrière et sur tous les côtés! Une belle expérience qui s’est soldée par un sans faute (l’arbitre était indulgente et Ines était là ainsi que deux de ses amies). Au moment du départ une certitude, à l’image de Fly, j’ai également passé mon examen!

La preuve, cette rencontre avec un bouvier devant une ferme, sur un autre tronçon du chemin de Saint Jacques. Il a couru vers moi en grognant, en aboyant avec force. J’ai ralenti mon pas, me suis arrêté et ai accepté le contact, en détournant les yeux et en baissant les épaules. A ma surprise, il a cessé d’aboyer et s’est retiré. Je suis passé.

Un miracle à mon échelle. Je sais désormais que le Chemin de Compostelle est à ma portée.

Merci Ines!

Conclusion

Vous le voyez, comme je le disais plus haut, rien n'est insurmontable! Vous familiariser avec des chiens peut réellement améliorer votre qualité de vie! Alors, n'hésitez pas plus longtemps, que vous souhaitiez partager un témoignage, ou que vous souhaitiez plus de renseignements sur cette activité, contactez-moi!